Avertissement : Ce récit s’inspire d’une histoire vraie, cependant, je ne peux garantir l’authenticité de tous les faits relatés. Des éléments ont pu être modifiés ou adaptés dans un souci de clarté et de narration. Garde cela à l’esprit en poursuivant ta lecture.

Rachel a eu de nombreuses expériences de fantômes, mais celles qu’elle a rencontrées chez sa grand-mère l’ont profondément marquée. Le fils de sa grand-mère (son oncle) est mort dans cette maison d’un cancer de la gorge. Il avait un trou dans la gorge pour pouvoir manger, parler et respirer.

Malheureusement, Rachel ne pense pas qu’il soit mort heureux ou paisiblement. Il n’était jamais content, toujours de mauvaise humeur et très asocial.

Elle n’était pas sûre si l’esprit était lui, ou un autre esprit prétendant être lui, alors elle a aussi essayé de communiquer en utilisant un vieux collier de sa grand-mère.

À l’époque, elle ne savait pas qu’il était possible de communiquer réellement avec les esprits en utilisant des objets personnels ou proches d’eux. Elle pensait avoir inventé cette nouvelle façon de communiquer avec l’autre monde.

Elle a demandé si c’était son oncle, le collier a commencé à bouger de haut en bas, alors elle a décidé que ça voulait dire oui. Elle a demandé s’il était un esprit méchant et maléfique, et aussi s’il voulait lui faire du mal, le collier est allé de côté, ce qui signifiait non, et le cercle signifiait peut-être ou sans réponse.

Au fil du temps, Rachel rendait visite à sa grand-mère et restait souvent la nuit.

Elle avait toujours l’impression d’être observée, ce qui la mettait constamment sur les nerfs, tendue, se préparant inconsciemment au pire.

Les jours passaient, le temps s’écoulait.

Cet esprit commençait à égarer ses affaires, comme son téléphone. Perplexe devant sa disparition alors qu’il était juste sous ses yeux, elle commença à le chercher partout, même en l’appelant depuis le téléphone fixe pour faciliter la recherche, mais elle n’entendit pas de sonnerie.

Elle se retrouva à regarder sous un oreiller en se demandant : « Pourquoi diable je regarde sous un oreiller ? »

Plus tard, toujours les mains vides, elle ressentit fortement le besoin de vérifier à nouveau sous ce même oreiller. Lorsqu’elle regarda, elle fut stupéfaite de voir son téléphone à l’endroit même où elle avait regardé précédemment et où il n’était pas.

Alors qu’elle soulevait l’oreiller, son téléphone se mit à vibrer, indiquant la réception d’un nouveau SMS.

Rachel perdait toujours son épingle à cheveux, la seule qu’elle avait là-bas. Elle la plaçait sur une table propre, bien en vue, pour ne pas la perdre, mais elle la retrouvait toujours égarée, absente de la table où elle l’avait posée.

Une fois de plus, elle cherchait partout cette fine petite épingle à cheveux. En marchant dans le couloir, elle ressentit fortement le besoin de regarder le mur, sachant instinctivement que c’est là qu’elle la trouverait, sans même lever les yeux auparavant.

Elle se demanda alors : « Pourquoi diable mon épingle à cheveux serait-elle sur un mur ? »

Et c’est là qu’elle découvrit sa pince à cheveux, coincée entre un clou tenant une photo sur le mur, juste à côté de la pièce où son oncle était décédé. Elle la saisit et l’observa pour voir si c’était une autre pince à cheveux ou si elle était couverte de poussière après avoir été là-haut pendant un certain temps.

Elle commença à ressentir une légère panique, réalisant enfin que les esprits et les phénomènes paranormaux sont aussi réels que jamais, sans aucun doute. Elle espérait juste ne pas être traînée dans le couloir ou blessée d’une quelconque manière, car elle avait toujours eu ce sentiment, même si rien de physique ne s’était jamais produit.

Plus tard, Rachel était en train de nettoyer la cuisine de sa grand-mère tout en parlant au téléphone avec un vieil ami. Elle se dirigea vers le salon pour une raison qu’elle ne se souvient plus et vit la chaise juste à côté du couloir se balancer d’avant en arrière, avec une paire de lunettes de lecture parfaitement placée au milieu.

Généralement, la chaise cesse rapidement de se balancer lorsque quelqu’un se lève ou même lorsqu’elle est poussée, en raison de la gravité, mais elle continuait à osciller au même rythme pendant environ une minute.

Rachel se mit à pleurer et sentit sa gorge se serrer en reconnaissant les lunettes de son oncle.

Elle commença à se poser de nombreuses questions, se demandant ce que cela signifiait, si son oncle essayait d’attirer son attention pour une raison spécifique, et si c’était réellement son oncle. Elle ressentait une présence, et son séjour chez sa grand-mère devenait de moins en moins agréable.

Elle se sentait effrayée et en danger.

Le lendemain, Rachel demanda à sa grand-mère à qui appartenaient les lunettes et elle répondit : « Elles appartenaient à ton oncle Roy. »

Prise de panique, elle demanda : « Où étaient-elles avant qu’elles n’apparaissent sur la chaise hier soir ? »

Sa grand-mère affirma qu’elle ne s’en souvenait pas, alors Rachel décida de lui raconter ce qui s’était passé, sachant déjà qu’elle ne la croirait pas, mais espérant quand même.

Malheureusement, sa grand-mère ne la crut pas.

Rachel commença alors à raconter l’histoire à ses amis, leur disant qu’elle pouvait prouver que c’était réel, à la fois pour se convaincre qu’elle ne perdait pas la tête et pour leur prouver également.

Elle invita deux amis et son cousin.

Tandis que son cousin était dans la chambre de sa grand-mère en train de dormir, le reste d’entre eux se maquillaient et s’amusaient dans le salon. Soudain, l’un d’eux remarqua une ombre passer et repasser devant la porte, projetant des reflets sur les murs du couloir en raison de la lumière allumée dans la pièce.

Ils observèrent tous avec attention l’ombre qui allait et venait devant la porte. Leurs corps se serrèrent les uns contre les autres, remplis de peur.

Puis, ils se rappelèrent que leur autre cousin était également présent dans la maison, et ils commencèrent à soupçonner qu’il se moquait d’eux.

Légèrement soulagés, mais toujours effrayés, ils décidèrent d’aller vérifier si c’était bien leur cousin. Main dans la main, ils avancèrent dans le couloir, se tenant près les uns des autres, jusqu’à arriver devant la pièce où se trouvait l’ombre. Lorsqu’ils atteignirent la porte, ils s’avancèrent doucement pour jeter un coup d’œil à l’intérieur.

Mais il n’y avait rien dans la chambre.

Ils cherchèrent dans le placard et sous le lit, essayant de voir s’il se cachait là, mais il n’était nulle part. Tous choqués, ils retournèrent dans la pièce où leur cousin était toujours endormi.

Ils constatèrent qu’il dormait profondément. Il aurait été impossible pour lui de se glisser dans la pièce ou de sortir sans qu’ils le remarquent, car la porte de sa chambre était fermée et bien visible.

Des années passèrent sans que rien d’étrange ne se produise.

La grand-mère de Rachel vieillissait et s’affaiblissait, déjà paralysée du côté droit après une chute. Rachel savait malheureusement que le temps de sa grand-mère touchait à sa fin.

Rachel chercha des moyens d’aider à guider son oncle vers la lumière, à la fois pour son bien-être et pour celui de la future famille qui emménagerait dans sa maison.

Elle était consciente des dangers que cela impliquait, mais ressentait néanmoins une forte impulsion de le faire. Elle y réfléchit toute la nuit, mais la peur l’empêcha d’aller jusqu’au bout, redoutant les conséquences les plus terribles qui pourraient en découler.

Cette même nuit, alors qu’elle essayait de s’endormir, elle remarqua que la petite porte du placard en face d’elle, maintenue fermée par des aimants, s’ouvrait pour la première fois. Après toutes ces années passées à dormir dans cette chambre, la porte du placard ne s’était jamais ouverte jusqu’à cette nuit-là.

Elle grinça et Rachel entendit un bruit de déconnexion des aimants.

Prise de panique, elle resta figée, trop effrayée pour tourner la tête et vérifier si le bruit provenait réellement de l’ouverture du placard. Elle finit par s’endormir d’une manière ou d’une autre et se réveilla le lendemain matin.

Quelques minutes plus tard, après s’être réveillée, la télévision s’alluma toute seule. Rachel possédait ce téléviseur depuis des années et il n’y avait jamais eu de minuterie réglée ou autre fonction permettant de l’allumer automatiquement.

Elle paniqua une fois de plus, se demandant si son oncle était peut-être en colère parce qu’elle avait essayé de l’aider. Puis elle se questionna : et s’il était en colère parce qu’elle ne l’avait pas aidé ?

Malheureusement, elle ne le saura jamais.

Sa chère grand-mère est décédée il y a un an, et elle n’a pas remis les pieds dans cette maison depuis.

D’après mon expérience, les événements auxquels Rachel est confrontée peuvent être expliqués par la présence persistante de l’âme de son oncle.

J’ai souvent observé des âmes désincarnées demeurant dans un lieu, que ce soit parce qu’elles ignoraient leur propre décès, qu’elles craignaient un jugement en raison de leurs croyances religieuses, ou qu’elles étaient profondément attachées à un lieu, à un objet ou à une personne.

Dans le cas de l’oncle de Rachel, sa mort est survenue dans la maison où il a probablement grandi, ce qui renforce son lien affectif avec cet endroit. La maladie est éprouvante non seulement pour le corps physique, mais aussi pour nos corps subtils.

Étant constamment de mauvaise humeur et asocial de son vivant, cela n’a pas amélioré sa situation et l’a maintenu dans des plans vibratoires très bas, proches du nôtre.

Selon le récit de Rachel, je pense que son oncle continue de vivre dans la maison comme il le faisait de son vivant, ce qui explique le basculement de la chaise ou l’allumage de la télévision, en fonction de son énergie.

Tôt ou tard, après un cheminement plus ou moins long, il finira par prendre conscience de sa situation et progresser pour enfin accéder à la Lumière. Même si Rachel a bien tenté de l’aider et aurait pu accélérer ce processus, son manque de connaissances l’a malheureusement limitée.

Cette expérience a enseigné à Rachel l’importance de développer ses connaissances et sa compréhension des phénomènes paranormaux, car cela aurait pu lui permettre d’aider plus efficacement son oncle à traverser cette transition vers la Lumière.

À propos de l’auteur :

Jordan est un Médium, un Passeur d’âmes et un Accompagnateur spirituel dédié à l’évolution spirituelle des âmes incarnées et désincarnées. En tant qu’auteur, il a rédigé près de 300 articles sur les blogs « Âmédium » et « Au-delà de l’invisible », partageant ainsi ses connaissances et expériences sur le monde de l’invisible.

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