Avertissement : Ce récit s’inspire d’une histoire vraie, cependant, je ne peux garantir l’authenticité de tous les faits relatés. Des éléments ont pu être modifiés ou adaptés dans un souci de clarté et de narration. Garde cela à l’esprit en poursuivant ta lecture.

Voici 2 histoires où Sara et Brian ont vécu chacun de leur côté, une rencontre des plus étranges.

À une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Londres, en pleine campagne, on trouve de nombreux sentiers et chemins équestres qui sont très appréciés par les randonneurs.

Un jour d’août 1987, alors qu’il faisait chaud et nuageux, Sara, âgée de 38 ans, faisait sa promenade habituelle à travers les champs. Les chemins se croisaient dans différentes directions, mais Sara a continué sur un itinéraire circulaire.

Les champs et les sentiers étaient étrangement déserts, et Sara se rappelle que la journée grise semblait anormalement calme et silencieuse. Elle avait presque terminé sa marche et s’approchait d’une ferme lorsqu’elle leva les yeux et aperçut une silhouette immobile sur le chemin, à une centaine de mètres de là.

Cette personne était d’une taille extrêmement grande et portait un long manteau noir qui descendait jusqu’à ses genoux.

Elle semblait avoir des gants blancs, et sa main gauche pendait le long de son corps tandis que sa main droite, positionnée au niveau de son ventre, était pointée vers elle. Sa tenue paraissait totalement inadaptée à la journée chaude et humide. Cependant, tandis que Sara observait cette étrange silhouette, elle réalisa quelque chose qui la glaça d’effroi et la mit mal à l’aise.

La tête de l’homme semblait anormalement petite, comme si elle avait été rétrécie.

C’était comme la tête d’un bébé greffée sur le cou d’un adulte, sans traits distinctifs tels que des yeux, un nez ou des cheveux. C’était comme une petite bosse émergeant des épaules de l’homme. Toute la scène était étrangement troublante, et elle se demanda si cette silhouette n’était pas une sorte d’illusion d’optique provoquée par l’humidité ambiante.

L’idée de continuer dans la direction de l’homme et de le dépasser lui était extrêmement désagréable.

Elle tourna les talons et reprit le chemin qui menait à la route principale du village. Avant de sortir des champs, elle se retourna à contrecoeur pour voir si la silhouette avait choisi de la suivre. À son grand soulagement et à sa grande surprise, il n’était nulle part en vue.

Elle est rentrée chez elle troublée et perturbée par l’incident, et était complètement perdue quant à une explication. L’épisode entier semblait suffisamment réel et étrange pour qu’elle fuie la scène et, pendant des semaines après, qu’elle lui ait donné de nombreuses nuits blanches.

Suite à son étrange rencontre, elle s’est abstenue de faire sa promenade solitaire à travers les champs, et il lui a fallu un certain temps pour se sentir à nouveau suffisamment en sécurité pour cela, et uniquement en compagnie d’amis.

Passons à l’expérience de Brian, 23 ans, qui se déroule aux premières heures d’un matin de janvier 1976, dans le sud de Londres.

Il était 4 heures du matin, par une matinée froide et humide, lorsqu’il se rendait au travail dans une boulangerie locale près de chez lui. Bien que ce soit dans une partie animée de la capitale, les rues étaient étrangement désertes.

Alors qu’il marchait devant une église en direction de la route principale, son regard se posa brièvement sur le cimetière.

Et là, à sa grande surprise et à son choc absolu, se dressait une silhouette qui ressemblait à un squelette d’une taille extrêmement grande, posée sur une parcelle d’herbe quelque part dans la cour. Brian s’arrêta immédiatement, essayant de comprendre ce qu’il voyait. La silhouette immobile était partiellement éclairée par la faible lueur jaune des réverbères environnants.

Dans un premier temps, le jeune homme pensa qu’il était victime d’une plaisanterie et s’attendait à ce que les fêtards émergent en riant.

Mais cela ne se produisit pas.

Sans prévenir, le squelette commença à se diriger lentement vers Brian, glissant plutôt que marchant. Une terreur paralysante l’empêchait de fuir, rendant tout mouvement impossible. Pendant que Brian observait, la silhouette, s’approchant de lui, commença progressivement à se fondre dans les ombres du cimetière.

Soucieux de vérifier s’il ne s’agissait pas d’un piège, le jeune homme fit preuve d’un courage admirable en s’avançant dans le cimetière, là où la figure avait disparu, mais il ne trouva aucun indice concernant ce qu’il avait vu ni les raisons de sa disparition.

Sans plus attendre, Brian s’enfuit en courant vers son lieu de travail, comme s’il n’avait jamais couru auparavant. Comme prévu, lorsque le jeune homme raconta son expérience à ses collègues, il fut accueilli par des rires et des moqueries.

Au cours des années suivantes, Brian passa devant ce cimetière à de nombreuses reprises, de jour comme de nuit, mais il ne rencontra jamais plus la silhouette du squelette.

D’après mon expérience, la rencontre vécue par Sara est indéniablement effrayante, mais elle peut être facilement expliquée.

Dans un premier temps, on pourrait envisager le phénomène de paréidolie, où notre cerveau crée des formes dans les nuages, les carreaux ou les paysages. Ainsi, Sara aurait pu interpréter cette silhouette se trouvant à une centaine de mètres comme étant un tronc avec une souche, des branches ou des feuilles.

Cependant, je suis enclin à proposer une autre explication.

Rappelons-nous que Sara décrit sa promenade à travers les champs et son approche d’une ferme. Il est donc fort probable que cette silhouette vêtue d’un long manteau noir et de gants blancs ne soit rien de plus qu’un épouvantail.

Il est assez courant d’en trouver dans les champs, utilisés pour effrayer les oiseaux. Il se pourrait même qu’un farceur ait délibérément placé cet épouvantail en bord de sentier pour s’amuser des réactions des promeneurs. Sara aurait donc interprété cela comme quelque chose de surnaturel, et sa mauvaise interprétation aurait engendré une peur irrationnelle, l’amenant à faire demi-tour et la hantant pendant des semaines.

L’expérience vécue par Brian est différente.

Plongeons-nous dans le contexte : il est 4 heures du matin, ce qui suggère que Brian n’est pas éveillé depuis longtemps, le plaçant ainsi dans un état d’énergie proche des plans subtils que nous explorons chaque nuit pendant notre sommeil.

À cette heure, dans ces rues étrangement désertes, il est compréhensible qu’il se sente vulnérable et peu en sécurité. Cette situation a tendance à considérablement diminuer sa vibration, le rapprochant des niveaux inférieurs de l’astral.

Il ne manquait plus qu’il passe près de ce cimetière, accolé à l’église, pour qu’une apparition effrayante se produise. Ce type d’endroit abrite souvent un grand nombre d’émotions négatives, principalement émises par des personnes en deuil.

Lorsque nous ressentons régulièrement la même émotion, qu’elle soit positive ou négative, nous créons une forme-pensée, une énergie qui contient une matière émotionnelle et mentale. Lorsqu’un groupe de personnes partage la même émotion, cette énergie devient plus puissante et forme un égrégore.

Dans l’état d’esprit où se trouvait Brian, plongé dans des émotions basses, il a attiré à lui ces énergies créatrices, voire même une entité.

Dans des conditions favorables, telles qu’une nuit légèrement brumeuse, il devient possible de percevoir des entités ou des formes-pensées qui se nourrissent de la peur. Pendant un bref instant, cette énergie s’est jouée de lui, prenant l’apparence d’un squelette dans un cimetière.

Cela n’a duré que quelques instants avant de redevenir invisible aux yeux de Brian lorsqu’il s’est approché.

Il est important de souligner que ces phénomènes sont souvent liés à des circonstances particulières et à l’état énergétique et émotionnel de la personne.

Ils ne sont pas nécessairement permanents ou omniprésents.

L’expérience de Brian peut être vue comme une interaction momentanée avec des énergies subtiles, soulignant l’importance de cultiver des vibrations élevées et des états d’esprit positifs pour éviter de tels épisodes.

À propos de l’auteur :

Jordan est un Médium, un Passeur d’âmes et un Accompagnateur spirituel dédié à l’évolution spirituelle des âmes incarnées et désincarnées. En tant qu’auteur, il a rédigé près de 300 articles sur les blogs « Âmédium » et « Au-delà de l’invisible », partageant ainsi ses connaissances et expériences sur le monde de l’invisible.

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